LA CONDUITE DE LA FEMME CHRETIENNE
Quelques définitions
Conduite : manière de se conduire, attitude, comportement
Chrétienne : qui professe la foi en Jésus-Christ
Conduite chrétienne : la manière de se conduire, l’attitude ou comportement de celle qui professe la foi chrétienne.
Qu'est-ce que Dieu attend de nous en tant que femme née de nouveau, disciple de Jésus-Christ?.
I – Dans notre foyer (cellule familiale)
- Genèse 2/18 : l’aide de l’homme
L’association homme et femme est évidente depuis le commencement. Dieu a créé un couple, selon Genèse 1/27. Il y a une interdépendance nécessaire dans le couple. L’Eternel dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui… (Gen 2/18-23). Nous voyons que Dieu a créé la femme pour que l’homme ne soit pas seul, mais qu’elle soit pour lui une complémentarité, une ’aide semblable à lui, qui le seconde.
Relations entre maris et femmes
Lorsqu’une femme est mariée, donc épouse et par la suite mère, sa situation est complètement changée. Elle est appelée à seconder son mari, l’aimer et se laisser aimer. C’est l’aide que Dieu lui a donné. Elle doit être attentive à son égard.
Le dialogue dans la vie du couple est très important, s’intéresser à ce que son conjoint a fait dans la journée, participer aux soucis comme aux satisfactions. La vie du couple fait de la femme, la partenaire qui a besoin de partager également la vie spirituelle. Ce n’est pas toujours évident, il y a des efforts à faire dans ce domaine.
Complémentarité dans le Seigneur
Lorsque le mari et la femme sont chrétiens. Ils doivent mettre en priorité le Seigneur dans leur vie. La femme et le mari doivent prier ensemble pour eux et leurs enfants, afin que Dieu les aident et les soutiennent dans les bons comme dans les mauvais jours. Ils doivent prier avec leurs enfants, présenter leurs projets familiaux, professionnels et pour d’autres sujets au Seigneur et être à son écoute selon Phil 4/6-7.
Dans un foyer avec des enfants, l’éducation se fait aussi bien par le père que par la mère, chacun prenant ses responsabilités et elles sont nombreuses, veiller à l’épanouissement des enfants, et les enseigner avec l’appui de la Parole de Dieu.
La mère a un grand rôle à jouer auprès des enfants parce qu’elle est en contact permanent avec eux. Les enfants ont une grande place dans la famille et les parents veilleront à ce qu’ils soient heureux, en bonne santé, etc. c’est le rôle de la mère d’éduquer son enfants qu’elle soit mariée ou femme seule, avec l’aide de la Parole de Dieu, rôle qu’elle se partage avec le père. D’où la nécessité de la femme de méditer la parole de Dieu : Josué 1/7-8. Elle devrait transmettre à son enfant sa foi. Nous lisons le témoignage remarquable concernant Timothée dont la foi fut le résultat de l’éducation maternelle, comme l’écrit l’Apôtre Paul dans 2Timothée 1/3-5 ; 3/15.
Ce sont de lourdes responsabilités. Le témoignage est important, le comportement, les fréquentations, bien choisir les amis afin qu’ils ne soient pas une pierre d’achoppement pour les enfants.
Aux sœurs qui ont des maris non-croyants
1Pierre 3/1 (version Parole de Vie) à prendre
L’apôtre Pierre souligne entre autre, que ce n’est pas par des paroles qu’ils seront amenés à la foi mais par un comportement de fidélité de leurs épouses chrétiennes à la parole du Seigneur. Paul écrit que les relations paisibles entre les conjoints, dont l’un n’est pas chrétien, permettent de préserver l’unité du foyer et l’avenir spirituel des enfants. Ce n’est certes pas évident de vivre sa foi pleinement lorsque son mari n’est pas converti. Mais elles ont à faire preuve de sagesse, de patience, de foi et de persévérance.
Nous connaissons leur souffrance et nous les encourageons à persévérer dans la prière et dans la fidélité à Dieu car il existe de nombreux témoignages du secours de Dieu dans des situations parfois désespérées.
Comment régler les différences
Connaître son époux et savoir que l’homme est différent de la femme. Dieu nous a créé complémentaire, c’est-à-dire que nous n’avions pas le même caractère, goût, façon d’apprécier les choses etc.
Comment s’y prendre pour régler nos différences et conflits : il faut être patiente, savoir écouter l’autre, dialoguer, tenir compte de nos différences, pardonner et utiliser l’arme puissante et efficace que l’on appelle "la prière" et y ajouter "le jeûne", sans oublier "la Parole de Dieu". Il faut faire intervenir le Seigneur pour nous aider à régler nos conflits. Nous ne devons pas agir comme des païennes qui ne connaissent pas la loi de Dieu.
La femme chrétienne doit savoir prier pour régler les conflits dans son foyer. Elle doit prier sans cesse pour son époux, ses enfants, ses parents et ses beaux parents. 1Thes 5/17, nous encourage à prier sans cesse. Et Jésus dit « tout ce que vous demanderez à mon nom, je le ferai » Jean 14/13-14 et 1Jean 5/14-15 « Dieu nous écoute ».
Héb 4/14-16 dit : « approchez-vous avec assurance du trône de la grâce ».
Pour les jeunes ce que le Seigneur attend de vous
Dieu dit d’écouter l’instruction des parents : Prov 1/8 ; 6/20 ;Eph 6/1-3 ; 1Tim 3/2 ;Prov 1/9.
Vous devez obéir. C’est ce que Dieu vous demande. Obéir aux parents c’est aussi suivre leurs conseils ou ordres, même si vous ne comprenez pas. Avant d’agir, obtenez d’abord leur accord. Cette disposition de cœur vous ouvrira les portes de la bénédiction. Cela ne sert à rien d’entrer en conflit avec ceux qui sont comme vos dieux sur la terre ; tu existes par leur volonté. Aucun enfant ne peut prospérer s’il tourmente ses parents ou si les parents se lamentent tout le temps à son sujet. Vous devez le comprendre et chercher à leur faire plaisir (Gen 37/4).
Conséquences : malédictions (1co 15/33 ; Eph 6/3 ; Pr 13/20) et bénédictions (Pr 12/2 ; Eph 6/3 ; Pr 4/10).
II – Dans l’Eglise
- Servir le Seigneur
Dieu nous a choisit pour le servir : Nombres 5/9 ; Actes 9/15 ; Josué 24/15.
Rom. 12/11 : nous devons le servir avec Zèle et fervent d’esprit.
Les hommes et les femmes doivent s'unir pour l’avancement du royaume de Dieu (Luc8/2-3). Par conséquent la femme a sa place dans l’Eglise. Les femmes exercent les dons spirituels, prennent part au travail de l’Evangélisation (Phil. 4/2-3). Certaines ont des responsabilités dans l’organisation, l’administration, la trésorerie (diaconesses), le secrétariat. Elles s’occupent des œuvres sociales et elles sont très qualifiées dans les instructions et exhortations aux enfants, etc.
Exemples :
Romains 16/12b : Perside, la bien-aimée qui a beaucoup travaillé pour le Seigneur.
Romains 16/6 : Marie qui a pris beaucoup de peine pour vous.
Romains 16/3-5a : . Nous avons l’exemple de Priscille et Aquilas, compagnons de l’Apôtre Paul et engagés tous les deux, comme un couple pastoral au service du Seigneur ; et 1Co16/19.
2. Pratiquer les bonnes œuvres : Ephésiens 2/10
Nous sommes l’ouvrage de ses mains ayant été créées en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
Le Seigneur veut que la femme née de nouveau se pare de bonnes œuvres : 1Timothée 2/9-10, de la Parure intérieure : 1Pierre 3/1-6 et Tite 2/3-5 : le rôle que nous devons jouer auprès des jeunes filles dans l’église.
a) Proverbes 31/10-31
b) Romains 12/13 : pourvoir aux besoins des saints et exercer l’hospitalité
c) Actes 16/12-15 : hospitalité de Lydie après sa conversion
d) Romains 16/1-2 : elle a donné aide à plusieurs et à moi-même
e) Romains 16/3-5a : il s’agit d’un couple, Priscille et Aquilas, une femme impliquée dans les bonnes œuvres au coté de son époux. Paul et toutes les églises païennes leur rendent grâces.
f) 2Rois 4/1-17
g) 2Rois 1-4
h) Josué 2/4, 13-14 : elle a caché les deux espions. A la prise de Jéricho, Rahab a été épargnée avec toute sa famille. Matthieu 1/5, montre qu’elle est dans la descendance du Messie à cause de cette bonne œuvre.
i) Exode 1/15-21 : Sages femmes (Moïse) « les sages femmes craignirent Dieu, et ne firent point ce que leur avait dit le Roi d’Egypte ; elles laissèrent vivre les enfants…Dieu fit du bien aux sages-femmes ; et le peuple se multiplia et devint très nombreux. Parce que les sages-femmes avaient eu la crainte de Dieu, Dieu fit prospérer leurs maisons.»
j) Nombres 27/1-11 : 4 jeunes filles .
k) 2Rois 5/1-4 : à cause d’une jeune fille israélienne Naama va expérimenter la guérison.
l) Juges 4 : Débora et Jaël, deux femmes destinées à accomplir le plan de Dieu.
m) Actes 8/26-40 : Philippe et l’eunuque éthiopien.
Les bonnes œuvres que nous pratiquons sont une bénédiction pour nous et les autres. Elles vont témoigner et continuer à parler après nous. Les hommes ou les femmes qui ont pratiqué de bonnes œuvres ne meurent pas ; mais s’endorment car leurs œuvres continuent à témoigner et à vivre après eux.
Nous devons pratiquer :
- l’amour,
- l’humilité : Phil. 2/3-4
- être à l’écoute du Saint-Esprit
- prompt à obéir
- etc.