La sanctification est une exigence à laquelle doivent se soumettre les croyants (Hé 12/14). La sanctification est à la fois une œuvre divine et humaine : Ph 2/12-13. (BIBLE L.Segond)
Dans l’Ancien Testament, Dieu aspirait à la sanctification de son peuple qui devait vivre et mener une vie sainte, sanctifiée à l’écart du mode de vie des nations voisines. Israël devait être saint, différent et mis à part de tous les autres peuples afin d’appartenir à Dieu et à lui seul (2Rois 17/7-8). Le Nouveau Testament a les mêmes exigences (Jn17/15-16).
Dans le Nouveau Testament, la sanctification est présentée comme un acte définitif à travers lequel par la grâce de Dieu, le croyant est libéré de l’emprise de Satan sur lui. Ce qui implique une cassure nette d’avec le péché pour que le croyant vive pour Dieu. (Ro6/18)
Mais en même temps la sanctification est décrite comme le processus par lequel nous continuons à mettre à mort tout au long de notre vie, les mauvaises actions du corps (Ro8/1-17), un processus qui nous transforme progressivement à l’image de Christ (2Co3/18) qui nous fait croitre dans la grâce (2P3/18) et qui développe en nous un grand amour pour Dieu et nos semblables (1Jn4/7-8, 11 ; 20-21). C’est un processus de perfectionnement qui conduit le chrétien vers la stature parfaite de Jésus-Christ.
Elle est la résultante de plusieurs actions conjuguées :
- La foi : Actes 26/18
- L’union avec Jésus-Christ dans sa mort et sa résurrection : 1Co1/30
- Le sang de Jésus-Christ : 1Jn1/7-9 ; Hé10/10
- La Parole de Dieu : Jn 17/17
- L’œuvre régénératrice et sanctifiante de l’Esprit dans leurs cœurs : 1Co6/11 ; Jér31/31-34).
Sanctifier : rendre saint, rendre pur (Parole Vivante); Consacrer, Séparer du monde; Etre mise à part du péché de sorte que nous puissions avoir une relation intime avec Dieu et le servir avec joie.
I- SEPARATION : Etre mise à part (2Co6/16-18)
• Se séparer moralement et spirituellement du péché et de tout ce qui est contraire à Jésus-Christ, à sa justice et à la Parole.
• S’approcher de Dieu dans une relation intime par la consécration, l’adoration et le service.
Dans ce double sens, la séparation aboutit à la relation dans laquelle Dieu devient notre Père céleste vivant en nous ; il est notre Dieu et nous devenons ses fils et ses filles : 2Co6/16-18.
Quelle est le but de la séparation ?
• Persévérer dans le salut : 1Tim4/16, Ap2/14-17
• Persévérer dans la foi : 1Tim1/19 ; 6/10, 20-21
• Persévérer dans la sainteté : 2Co7/1
• Se consacrer à Dieu : Jn17/14-21
• Vivre pleinement pour Dieu comme étant notre Seigneur et notre Père : Mt22/37.
Deux attitudes possibles : Acceptation de se mettre à part de tout ce qui est mauvais : Dieu nous récompensera en nous attirant près de lui. Nous connaitrons sa protection, sa bénédiction et ses soins paternels. Il sera notre consolateur, notre guide. Il nous amènera et chérira comme ses propres enfants : 2Co6/16-18.
Refus : perte de relation intime avec Dieu : 2Co6/16, d’un accueil favorable par le Père : 2Co6/17 et de nos droits en tant qu’enfants de Dieu : 2Co6/18.
Tout est lié dans la vie spirituelle comme tous les membres et tous les organes d’un corps. Théoriquement, ils peuvent être examinés séparément mais dans la réalité de leur fonctionnement, ils sont intimement reliés entre eux. Ainsi en est-il de la sanctification, elle est rattachée à la consécration et au degré de renoncement à lui-même auquel le chrétien est prêt.
II- LA SANCTICATION ET LA CONSECRATION
Définition (extrait du dictionnaire biblique) : La consécration est l’acte par lequel une personne ou un objet sont séparés pour le service et le culte de l’Éternel. Tout premier-né des hommes et des animaux était ainsi consacré à Dieu (Exode 13/1). Dans un sens plus immédiat, la tribu de Lévi et la famille d’Aaron étaient mises à part pour le sacerdoce (Exode 29/9) et tout le service du sanctuaire. (Lévitique 8/33 ; Nombres 3/12). Cette séparation pouvait affecter aussi des personnes (1Samuel 1/11 ; 7/1).
• Elle s’apprend, car elle n’est pas toujours instinctive, naturelle ou spontanée… parce que : « La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit… ».
La consécration : ce mot est parfois traduit par sanctification (c’est l’état de celui qui est saint, séparé d’avec le péché et consacré à Dieu), car il désigne la même qualité.
• Se consacrer : s’abandonner tout entier à la réalisation de quelque chose, employer tout son temps à quelque chose, au service de quelqu’un.
2.1 Se consacrer est une exigence indispensable.
Tout ce qui concerne la foi s'exprime en termes de consécration, en termes de vie livrée, de temps donné, de disponibilité dans le service, de biens mis à la disposition de l’œuvre de Dieu.
• La consécration consiste à être généreux envers Dieu et dévoué envers son œuvre à tous égards et à tous niveaux, sur la base de la vision que l’amour donne.
Galates 4/15 : « Qu’est devenu votre enthousiasme d’alors ? Car je l’atteste, si la chose avait été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. » (Parole vivante)
Romains 12/1 : Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
2.2. Se consacrer à Dieu.
« Aucun roi ne s'était consacré à l'Éternel comme Joas » (2Rois 23/25).
Le disciple consacre toute sa personne à Dieu, esprit, âme et corps (1 Thessaloniciens 4/23).
2.3. Se consacrer à la Parole de Dieu.
Le principe qui a voulu que les apôtres restent prioritairement consacrés à la Parole de Dieu est applicable à tous (Actes 6/4). Tout disciple doit se consacrer à la connaissance et à la mise en pratique de la Parole de Dieu (Esdras 7/10).
2.4. Se consacrer à la prière.
Les nouveaux membres de l'Église se sont aussitôt mis à persévérer dans la prière (Actes 2/42). La prière n'est pas un exercice facultatif réservé à des moments perdus ou particulièrement difficiles. Ce doit être une habitude constante et régulière, dans l'Église et la vie privée.
2.5. Se consacrer à l'engagement dans l'Église.
L'Église ne peut subsister que par la consécration de ses membres qui la fréquentent avec assiduité et en soutiennent toutes les entreprises.
2.6. Se consacrer chacun à son service.
Nul ne peut être engagé dans toutes les activités de l'Église. Il faut s'y intéresser et se consacrer à celle pour laquelle l'Assemblée compte sur nous, tout en participant au programme général de la vie de la communauté (Romains 12/1-8 : chacun est consacré à son ministère).
2.7. Quelques Conséquences de l’absence de consécration.
• L'absence de consécration constitue un péché.
• L'absence de consécration expose au danger : Saül s'est trouvé en difficulté pour avoir refusé au Seigneur la part qui lui revenait.
• L'absence de consécration limite l'action de Dieu et empêche le réveil.
• L'absence de consécration devient source de souffrances, de litiges, de luttes et de combats intérieurs et avec les autres. Dans ce cas, la chair prévaut, revendique ses droits en insistant et s'exprime en priorité.
2.8. Les biens faits d'une vie livrée.
• La consécration permet au Saint Esprit de témoigner à l'esprit de l'homme qu'il est devenu enfant de Dieu par sa foi en Jésus-Christ. Elle facilite l'obtention de l'assurance de la vie éternelle et de la paix intérieure.
• La consécration permet la réception du Saint-Esprit, car celui qui est consacré a le désir de servir Dieu.
Cette disposition, sans constituer un mérite, favorise la vie de l'Esprit dans l'Église en général et chez le croyant en particulier.
• La consécration est la plus sûre garantie contre les assauts du diable. « Soumettez-vous à Dieu et résistez au diable. Il fuira loin de vous » (Jacques 4/1-4).
• La consécration à Dieu partagée par tous les croyants est la base de leur union. Elle est leur dénominateur commun, bien au-delà de toute considération par trop humaine ou simplement affective. La consécration rend l'Église efficace.
III- LA SANCTIFICATION ET LE RENONCEMENT
1Thes1/9 : l’abandon des idoles n’a de sens et de valeur que dans la mesure où c’est pour servir le Dieu vivant et vrai. Jamais le Seigneur n’a demandé à qui que ce soit de renoncer pour le plaisir de renoncer.
La sanctification est un renoncement en vue d’enrichissement spirituelle. Le renoncement n’est pas un but en lui-même. Si Dieu enlève c’est pour ajouter. Il dépouille du charnel pour revêtir du spirituel. Cette sanctification consiste à se dépouiller des œuvres de la chair pour revêtir Jésus-Christ car c’est lui qui est « notre sanctification » : 2Co5/4 ; Ga2/20.
IV- 1Pierre 1/15-16
Etre saint : être pur; Sainteté : pureté absolue; Sanctifier c’est rendre saint ; La sanctification est le processus qui opère cette action. La pureté consiste dans la mise à part de toute souillure et de tout péché.
1. La sainteté de Dieu : la sainteté est une des qualités fondamentale de Dieu : par conséquent, elle l’une des vertus indispensables à tout véritable croyant. La sainteté de Dieu se manifeste par : la haine du péché : De25/16, la pratique de ce qui est juste, vrai, pur : Ps5/5 ; Pr15/9 et la séparation d’avec le pécheur : Es59/1-2.
D’où la nécessité d’une expiation pour s’approcher de Dieu. Le péché doit être couvert et effacé sinon aucun homme ne peut s’approcher de Dieu. D’où la nécessité de la foi au sang de Jésus-Christ.
La sainteté de Dieu rend le salut indispensable pour pouvoir avoir accès à Dieu : sans pardon de ses péchés, l’homme ne peut rencontrer ce Dieu saint : Hé12/14 ; Luc1/75.
Le chrétien devient saint par l’appel et par la grâce suite à la réponse à la foi : Ro1/7 ; 1Co1/2. La Bible enseigne que seule la foi est nécessaire et suffisante pour accorder à l’homme qui est en Jésus-Christ le statut de saint.
2. L’action de la sanctification est opérée par le sang de Jésus-Christ. Dans ce cas la sanctification est un don (1P1/2). Il vient de ce que Jésus-Christ a acquis à la croix (1Co1/30).
3. « vous serez saints » (1P1/16), il y a une action instantanée accordée par la foi. Il y a une autre sanctification qui est progressive (2Co3/18). Sachons qu’il n’y a rien à ajouter dans l’œuvre de Jésus. Mais il faut dans la pratique, dans la réalité de sa condition, que le chrétien rejoigne de plus en plus sa position (2Co7/1).
Cette sanctification pratique et progressive nécessite conjointement la part de l’homme et celle de Dieu :
- Dieu procure les moyens nécessaires à la sanctification. Ce sont le sang de Jésus, la Parole, le Saint-Esprit et la communion fraternelle.
- L’homme en bénéficie en s’y soumettant : il croit, prie, obéit, fait ses efforts, se sépare de tout ce qui est dangereux et souillé, cultive les désirs de l’Esprit et accepte que la croix mette les désirs de la chair à mort (Jn17/17 ; Ro8/13).
3. « Vous aussi soyez saint dans toute notre conduite » : tout comportement de la vie est concerné par la sanctification ou la sainteté. Tout homme est appelé à la sanctification (1Th5/23).
- L’esprit est le siège de perception spirituelle, surnaturelle du contact avec Dieu, de l’intelligence spirituelle.
- L’âme permet à l’homme d’avoir conscience de lui-même, de sa volonté, de ses émotions et de ses sentiments.
- Le corps par ses cinq sens permet d’avoir la conscience du monde physique et matériel.
a) Les sentiments et les émotions sont appelés à être sanctifiés.
b) Sanctification du corps : 1Thes 4/4 ; Tite2/3 ; Ro6/19, Ga5/13-26
La sanctification est une exigence divine indispensable au salut : Hé12/14 « sans elle, nul ne verra le Seigneur ».
Elle consiste à la base dans un don divin qui accorde à celui qui croit en Jésus la grâce du pardon des péchés et celle d’une mise à part pour Dieu.
Ensuite elle se manifeste dans un processus graduel et constant de purification pratique de cette manière le chrétien devient de plus en plus conforme et semblable à la sainteté divine. Mais cela n’est pas sans combats ni luttes. L’esprit lutte contre la chair et il s’y oppose afin que la chair ne fasse pas ce qu’elle veut. (Ga5/17)
c) Les manifestations de la chair sont à l’opposé du fruit de l’Esprit (Ga 5/19-21, 22) :
- La chair combat le spirituel : Ga4/29
- Elle s’oppose à la volonté de l’Esprit : Ro8/7
- Elle provoque toutes convoitises : 1Jn2/16, 1P2/11
- Elle allume des convoitises intérieures de toutes sortes : Jac1/14
- Elle est incapable de se soumettre à Dieu : Ro8/7
4. Le processus de la victoire proposé par la Parole de Dieu
Avoir le désir de triompher des œuvres de la chair et de leur source, la nature humaine : Ro7/24, c’est la raison du cri de l’Apôtre Paul.
4.1 La victoire sur la chair : Ro 8/4-9
Bien que le croyant demeure dans la grâce de Dieu et partage la victoire de Christ sur le péché et sur la mort (Ro8/2,3 : l’Apôtre, nous donne le secret de la victoire, qui nous affranchis de la loi du péché et de la mort à l’œuvre en nous = la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ. La loi de l’Esprit de vie, qui est la puissance du Saint-Esprit demeurant en nous). Le croyant est constamment assailli par diverses tentations ; il doit livrer une bataille quotidienne contre le péché. L’issue de la bataille dépend de la manière dont il accepte ce que Dieu lui offre pour lui permettre de triompher.
Dans Ga5/19-21, Paul explique les désirs de la chair. Il cite certains des péchés auxquels les galates pourraient succomber en s’appuyant sur leurs efforts personnels au lieu de se laisser conduire par l’Esprit. Cela nous concerne tous. L’Apôtre établit le fait que dans l’Evangile de la foi, nous sommes transformés par l’amour de Dieu et conduits par son Esprit de manière telle que nous pouvons parvenir à la vie de sainteté. Nous comprenons que chercher à être saint en s’appuyant sur ses propres efforts n’aboutit qu’à la défaite.
Quiconque s’efforce de livrer le combat par sa volonté propre, sa force ou ses
Efforts personnels est sur un terrain de défaite. Paul montre dans Romains 7/21-24, que nul ne peut se mesurer au principe du péché qui est à l’œuvre en nous. Ce passage est un avertissement pour tous ceux qui pense pouvoir vivre la vie chrétienne sans la puissance du Saint-Esprit.
Pourquoi ? Parce que notre nature humaine est plus forte que notre désir de plaire à Dieu.
Le croyant n’a nul besoin de vivre en proie à un sentiment de frustration ou de défaite. Il a reçu le pardon, et il a été libéré de la puissance du péché. Le Saint-Esprit est venu afin de le conduire sur le chemin de la sainteté. Mais acceptera-t-il ou refusera-t-il de se laisser diriger par l’Esprit. La responsabilité du chrétien qui désire vivre une vie de victoire c’est de marcher selon l’Esprit et non selon la chair.
Lorsque Paul parle de la guerre qui se livre entre la chair et l’Esprit, il ne fait allusion ni au corps physique ni à l’intelligence. Le conflit est dû à notre nature égoïste qui veut agir à sa guise. C’est de cette nature charnelle que l’on peut triompher en « marchant selon l’Esprit ».
- Ro8/8-9 : Paul dit aux chrétiens de Rome : « qu’ils ne vivaient plus selon la chair mais selon l’Esprit ». ces chrétiens n’étaient plus dirigés par leur ancienne nature coupable mais par l’Esprit de Dieu qui habitait en eux afin de leur donner une vie nouvelle.
- Que dit Paul au sujet de celui qui n’a pas le Saint-Esprit ? Il n’appartient pas à Christ. Le Saint-Esprit vient demeurer en tous ceux qui acceptent Jésus comme Sauveur et Seigneur. Le Saint-Esprit demeure en vous « marchez selon l’Esprit. »
- Par quelle puissance le drogué peut-il être libéré de son désir insatiable pour la drogue ? l’ivrogne de sa passion pour la boisson ? le perverti sexuel de sa débauche, la délivrance de tout désir malsain ? La puissance du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit donne la force qui permet de résister aux tentations de la chair. La victoire sur la chair vient du Saint-Esprit.
4.2 Le Secret de la victoire sur le péché : Ga5/16-18
Verset 16 : l’Apôtre Paul leur demande de « marcher selon l’Esprit », et au verset 18 « si vous êtes conduit par l’Esprit ». Ces deux phrases sont similaires. Chacune de ces deux phrases parle de l’autorité exercée par le Saint-Esprit dans la vie du chrétien. Le baptême du Saint-Esprit est une étape importante car, à ce moment-là, le croyant est soumis à l’autorité de l’Esprit d’une façon toute particulière. Il ne s’agit pas cependant que d’une étape, Paul dans ces versets, nous parle d’une marche.
Or une marche, c’est une suite de pas, lorsque nous avons été baptisés du Saint-Esprit, en s’abandonnant à la souveraineté du Saint-Esprit, elle doit continuer à permettre au Saint-Esprit d’agir comme il l’entend. C’est ainsi que nous marchons dans l’Esprit ou par l’Esprit en étant guidés et fortifiés par sa puissance en nous.
Ga5/17 : évoque la lutte qui se produit dans la vie de tout chrétien. Il s’agit d’un conflit entre l’Esprit et la chair ou la nature humaine. Les deux sont continuellement opposés l’un à l’autre. Car la nature humaine est vulnérable à l’égard de la puissance du péché.
Qui décide de l’issue de la bataille ? C’est nous, qui choisissons de quel côté nous pencherons : celui de l’Esprit ou celui de la chair. Nous sommes tous sensibles aux désirs de la chair. Nous devons également apprendre à être sensibles à ceux de l’Esprit. Le grand problème (soucis) dans la vie chrétienne, c’est notre nature humaine. Ce sont nos désirs propres.
Ga5/17 : le danger consiste à se laisser dominer par la chair. Mais le Seigneur nous a donné son Saint-Esprit qui est là pour nous venir en aide. Si nous nous soumettons à lui, si nous remettons chaque situation entre ses mains. Nous n’aurions pas à satisfaire continuellement les désirs coupables et remplis d’égoïsme de notre nature humaine déchue.
Deux choses dont nous sommons libérés lorsque nous marchons selon l’Esprit :
- R8/1-5 : la loi di péché et de la mort ou du pouvoir des désirs de la chair.
- Libérés à l’égard de la loi.
- L’expression « conduit par l’Esprit » signifie que nous devions être sensibles à ses désirs tout en suivant les directions qu’il nous donne.
- Que signifie l’expression « marcher dans l’Esprit ou par l’Esprit » C’est se soumettre continuellement au Saint-Esprit, être sensible à son action et se laisser conduire par lui.
- Quel sens donner à la vie selon l’Esprit ? Le Saint-Esprit demeure dans la vie de tous ceux qui sont d’authentiques chrétiens, et qu’il accorde une vie victorieuse à ceux qui veulent bien suivre ses instructions.
- Quel aspect de l’œuvre du Saint-Esprit dont Paul fait allusion en parlant de « marcher selon l’Esprit et d’être conduit par l’Esprit » : le contrôle habituel du Saint-Esprit dans la vie du croyant.
Il est vrai que tout croyant possède le Saint-Esprit vivant en lui (Ro8/9), il est vrai aussi que tous ne se laissent pas conduire par lui. En d’autres termes, « ils ne marchent pas selon l’Esprit ». Leur vie ne manifeste guère le fruit de l’Esprit.
N’avez-vous jamais eu l’impression que vous n’avancez plus dans la vie spirituelle, ou même que vous voulez reculer ? Sentez-vous la nécessité d’être dirigé de façon précise par Le Saint-Esprit au sujet d’un souci particulier ?
4.3 Le triomphe de la vie dans l’Esprit : Ga5/22-26, Liste du fruit de l’Esprit.
Les œuvres de la chair, dont il est question dans ce passage sont le résultat d’un choix ou d’un acte de la volonté. Par contre le fruit de l’Esprit n’est pas le produit d’une volonté, d’un choix ou des efforts de l’homme. C’est le résultat naturel de la présence du Saint-Esprit dans la vie de celui qui permet à ce dernier d’agir comme il l’entend.
Le mot fruit suggère l’idée que les qualités spirituelles énumérées sont le produit spontané de l’Esprit de Christ qui demeure dans la vie du chrétien. Ce fruit n’est pas une chose que les hommes peuvent produire ou fabriquer. Il apparait comme étant l’expression normale de la vie de l’Esprit, de cette vie abondante donnée par Jésus.
- attitude de l’Esprit chez le chrétien : amour, joie, paix
- attitude à l’égard des autres : patience, bonté, bienveillance
- principes directeurs de notre conduite : fidélité, douceur, maitrise de soi.
- Qu’est-ce qui permet au fruit de l’Esprit de se manifester dans la vie du croyant ? la présence du Saint-Esprit.
- Gal5/24 : Qu’a fait le chrétien pour être libéré du joug de la loi et pour devenir capable de produire le fruit de l’Esprit? Il a crucifié la chair.
Ga5/24 : Le croyant a reçu une vie nouvelle du Saint-Esprit. En Christ, nous avons la possibilité de vivre une vie sainte. C’est la présence du Saint-Esprit en nous qui le permet. Paul dit : ‘’ puisque les ressources divines sont à votre disposition, sachez vous en servir ! Comptez sur le Saint-Esprit qui vous donnera la force de vivre une vie à l’image de Christ. Abandonnez-vous à lui par la foi, et permettez-lui de diriger votre conduite. « Marchez selon l’Esprit »’’
- Quelle est la source de cette force qui est donnée au croyant et qui lui permet de vivre une vie sainte ? Le Saint-Esprit.
- Comment le croyant peut-il se servir de cette puissance pour être aidé ? Il doit compter sur le Saint-Esprit et se laisser guider par lui. Il doit s’abandonner à lui.
4.4 La victoire par l’Esprit de vie : Ro8/1-13
Le secret d’une vie de victorieuse est la vie dans l’Esprit. Le Saint-Esprit vient installer sa demeure en nous, afin de nous mettre à part et de nous conduire vers la sainteté. Le Saint-Esprit est venu afin de conduire le croyant sur le chemin de la sainteté. Que fait le Saint-Esprit ?
- Ro8/4-5 : il nous aide à marcher selon la justice et à penser comme il convient. Il nous enseigne les valeurs spirituelles.
- Ro8/9 : il habite en ceux qui appartiennent à Christ.
- Ro8/14 : Il conduit les enfants de Dieu.
- Ro14/17 : il accorde justice, paix et joie à ceux qui font partie du Royaume de Dieu.
- Ro9/1 : il s’adresse à nous par l’intermédiaire de notre conscience. C’est pourquoi notre conscience doit être sanctifiée.
- Ro15/16 : il sanctifie ou rend saint.
PRIERE :
- demander à Dieu une vie de victoire dans l’Esprit.
- Prier pour ceux qui ont besoin d’être conduits ou doivent apprendre à suivre ses directives.