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Amour de Dieu

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24 septembre 2013

LE SERVICE DANS L'EGLISE

Service : travail que l’on a à accomplir

Servir : donner, apporter ce que quelqu’un demande, être utile à quelqu’un ou à quelque chose, être au service de quelqu’un.

L’église a une existence et une vie locale. Elle a des besoins spirituels et matériels. Mais il ne faut pas confondre besoins et activités. Les activités correspondent à des besoins qui sont des fonctions de la nature spécifique de l’église et de sa mission. (Actes 6).

Les fonctions sont nécessaires et diverses à cause des besoins qui existent dans l’église. La prise de conscience des nécessités fait naître celles des postes à pourvoir. C’est la raison d’être des responsabilités, services ou des ministères.

Sauvées pour servir

Nous sommes « sauvés pour servir » (Eph 2/10, 1Thes 1/9). Mais il faut d’abord devenir membre d’une église locale par la foi en Jésus-Christ, la repentance et par l’engagement du baptême d’eau.

a)   Il faut une conversion réelle avec le fruit d’une vie nouvelle.

1Thes 1/9 : « conversion à Dieu en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai. » 

b)  Il faut être rempli de l’Esprit

(Eph 5/18 « …soyez…remplis de l’Esprit », c’est-à-dire en porter le fruit ; vivre et marcher selon l’Esprit (Gal 5/16, 22-25).

c)   Il faut être formé en vue du  service à accomplir.

Ces points sont essentiels avant que quiconque soit en mesure de servir dans l’église.

PARTIE I

1)    Qui appel ? 

C’est Dieu qui exerce sa souveraineté dans le choix de ses serviteurs. Il prend les hommes qu’il veut, il leur adresse son appel, il les qualifie pour le service auquel, il les destine. Il dirige lui-même les choses en vue de leur formation pour son service. Enfin, il les envoie et il les établis dans leur fonction pour qu’ils accomplissent les tâches qui leur seront confiées pour le bien de l’église. Mt 10/1,5 «  puis ayant appelé, il leur donna le pouvoir, Jésus envoya » ; Jean 15/16 « je vous ai choisis, … je vous ai établis » ; Actes 9/15.

Voici quelques passages bibliques qui nous enseignent sur l’appel de Dieu : Esaïe 49/1-5, Es 6/1-10, Jérémie 1/5-10, Galates 1/15-16 (Act22/21,26/16-18).

Cet appel te concerne toi et moi, puisque nous sommes sauvés pour servir. (1Thes 1/9 et Eph 2/10 nous le confirment), l’exemple des diacres Etienne (Act 6/5,7-10) et Philippe (Act 6/5, 8/5-13 «6/5 ; 8/5,12-13 ».

2) C’est Dieu qui nous appelle, mais qu’en est il de son autorité?(Autorité : droit de commander, de se faire obéir ; Influence qui s’impose aux autres)

Dieu est l’autorité suprême et dans sa sagesse, il a décidé d’attribuer son autorité à divers niveaux : l’autorité de Christ (Eph 1/22) ; l’autorité des ministères (1Co 12/28) et l’autorité de l’église (Actes 15/6).

a) Quel est le but de l’autorité dans l’église? Il a donné l’autorité aux ministères pour annoncer l’évangile (1Co1/17, Mt 10/1) ; pour édifier (2Co 10/8, 13/10) ; pour pardonner (Mt 9/6) et pour reprendre ceux qui s’égarent (Tite 2/15).

 

b) Mais l’autorité a toujours été sujet de controverse et de rébellion : L’être humain s’est toujours buté contre l’autorité quelle qu’elle soit. Il conteste l’autorité, il la contourne. Il se révolte ou se rebelle contre elle. En agissant ainsi, il l’a toujours fait à son préjudice. Dieu préfère l’obéissance : 1Sam 15/22-23. L’obéissance à Dieu : Ex 23/21 ; De 4/1, 6, 40 ; 5/1, 29, 32-33 ; Actes 5/29 « il faut obéir à Dieu … ».

 

 

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24 septembre 2013

TOUT EST POSSIBLE A DIEU

A – Situation de Sara et Abraham

1) Gn 11/29-30 : « le nom de la femme d’Abram était Saraï » son nom deviendra plus tard sur l’ordre de l’eternel : Sara (Gn 17/15)

2) Saraï était stérile : elle n’avait point d’enfants » 

Version Semeur « elle ne pouvait pas avoir d’enfants »

3) Elle était âgée de 90 ans : Gn 17/17 ; « Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge ; et Sara ne pouvait plus espérer d’avoir des enfants : Gn 17/17 

4) Le corps d’Abraham : « son corps était usé, puisqu’il avait plus de 100 ans et que Sarah n’était plus en état d’avoir des enfants » Rom 4/19 (PV)

5) « Elle avait depuis longtemps dépassée l’âge » « avancée en âge » Hébreux 11/11

6) Abraham dit : « Naitrait-il un fils à un homme de 100 ans ? Et Sarah âgée de 90 ans enfanterait-elle ? » Gn 17/17

7) Sarah : « Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs ? Mon seigneur aussi est vieux » Gn 18/12

B - ELISABETH : Luc1/36, comme Sara a eu un fils dans sa vieillesse; « ils étaient l’un et l’autre avancés en âge » (Luc 1/5-7) ;  « quelque temps après, Elisabeth, sa femme, devint enceinte » (Luc 1/24) ; « c’est la grâce que le Seigneur m’a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les hommes » (Luc 1/25).

C – MARIE : Luc 1/26-38 « jeune fille vierge  qui a trouvé grâce devant le Seigneur. « l’ange lui dit : tu deviendras enceinte » (versets 30-31) et sa question à l’ange « comment cela se fera-t-il, puisque je connais point d’homme ? » (Verset 34).

La réponse de l’ange : « le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du très haut te couvrira de son ombre » (verset 35). Luc 1/37 : « car rien n’est impossible à Dieu ».

1 – Le temps de la promesse

Voici comment Dieu se révèle à Abraham âgé de 99 ans : « Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre » : Gn 17/1

a) Gn 17/5, 15 : changement de noms

b) Gn 17/2-8 : Abraham et sa descendance

c) Gn 17/16 : je la bénirai, et je te donnerai un fils d’elle ; je la bénirai, et elle deviendra des nations ; des rois des peuples sortiront d’elle. »

d) Abraham s’interroge mais Dieu reprend la même parole : « certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils et tu l’appelleras du nom d’Isaac » : Gn 19/19

Dieu est précis quand il parle 

a) Gn18/9-10 : « Je reviendrai vers toi à cette même époque ; et voici, Sara, ta femme, aura un fils »

b) Gn 18/14 « Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette époque ; et Sara aura un fils »

c) Gn 19/21 : « j’établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque de l’année prochaine »

2 – Le temps d’attente

Le doute, la précipitation produit par l’impatience, lorsque le temps semble trop long pour nous. Nous pouvons passer à côté du plan de Dieu. (Josué 11/18,20)

  • La précipitation, parce que nous regardons la situation avec nos yeux charnelles : Nbres 13/28-33 (lire verset 33)
  • Les murmures : Gn16/3-5, Sara murmure, elle qui fit la proposition à Abraham 

 « Voici l’Eternel m’a rendu stérile ; viens, je te prie vers ma servante ; peut-être aurai-je par elle des enfants, Abraham  écouta la voix de Saraï »

Verset 3 : « alors Saraï, femme d’Abram prie, Agar sa servante, et la donna pour femme à Abram son mari » et voilà maintenant sa réaction quand Agar devint enceinte (versets 4-5).

 3 - Le temps de l’accomplissement de la promesse

Gn21/1-7 :

Verset 1 « l’Eternel se souvint de ce qu’il avait dit à Sara, et l’Eternel accomplit pour Sara ce qu’il avait promis » (voir Gn 17/16, 19 ; 18/10).

Verset 2 « Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils a Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. »

Verset 3 « Abraham donna le nom d’Isaac au fils  qui lui était né, que Sara lui avait enfanté. »

Verset 7 « elle ajouta : qui aurait dit à Abraham : Sara allaitera des enfants ? Cependant je lui ai enfanté un fils à la vieillesse. »

 4 – Bonne attitude 

a) croire c’est-à-dire faire confiance à Dieu  (Parole Vivante)

Hé11/11 dit ceci, je cite : « grâce à sa foi, Sara, elle aussi, qui était stérile, fut rendue capable d’avoir un enfant, alors qu’elle en avait depuis longtemps dépassée l’âge ; elle eut confiance dans la fidélité de celui qui le lui avait promis et crut qu’il tiendrait parole ». Elle qui était stérile fut rendue capable d’avoir un enfant. Scientifiquement c’était impossible. Mais Dieu est le Dieu de la science « celui qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas »

Romains 4/13a : « car la promesse de recevoir le monde en héritage ne fut pas donnée à Abraham et à ses descendants à cause de son obéissance à la loi, mais parce qu’il fit confiance à Dieu » (Gn 17/5-8) ; verset 16a : « Par conséquent, les bénédictions de Dieu dépendent d’un acte de foi » ; verset 17b : « Parce qu’il a fait confiance à Dieu qui donne la vie aux morts et fait sortir l’être du néant. » 

 bcroire : c’est espérer contre toute espérance (Parole Vivante)

Romains 4/19-21 : « Là où toute espérance paraissait insensée, il a espéré et s’est cramponné avec foi à cette promesse : nombreuse sera ta descendance… naturellement, il savait qu’étant presque centenaire, son corps n’avait plus le pouvoir de procréer ; il savait aussi que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Mais toutes ces considérations ne l’ont pas fait vaciller dans sa foi. S’appuyant sur la promesse divine, il ne succomba pas au doute. Puisant sa force dans la foi, il fit honneur à Dieu, étant pleinement persuadé que Dieu est capable de tenir parole et d’accomplir ce qu’il a promis. C’est précisément cette attitude qui lui attira la bienveillance divine ; cette foi lui fut créditée comme justice et lui valut d’être déclaré juste. »

Quelques versets qui nous parlent de DIEU :

1- 1Thes 5/24 : « Dieu est fidèle »

2- Gn 18/13-14 : « y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel ? »

3- Nombres 23/19 : « Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ?

4- Math 28/18 : « j’ai reçu les pleins pouvoirs au ciel et sur la terre » ; Math 11/27a : « Toutes choses m’ont été données par le Père. »

5- Ephésiens 3/20 (21) : « Ce qui, par la puissance qui agit en nous,  peut réaliser infiniment au-delà de ce que nos prières peuvent demander ou que notre imagination ose espérer ».

6- Esaïe 46/9-11 

7- Esaïe 55/6-11 

8- Luc 1/37 

9- Job 42/2-6   

10- ESPERANCE : Lam 3/17-28. Za 4/6-10.

11- Jésus-Christ : Actes 10/40 ; Math 28/18 ; Math 11/27a : « Toutes choses m’ont été données par le Père. » ; Eph 1/19-22a; Col 1/15-20.

Que le Seigneur vous bénisse à travers cette parole!

27 mai 2013

RIEN N'EST IMPOSSIBLE A DIEU

I- Situation de Sara

1) Gn 11/29-30 : " le nom de la femme d’Abram était Saraï » son nom deviendra plus tard sur l’ordre de l’eternel : Sara " (Gn 17/15).

2) "Saraï était stérile : elle n’avait point d’enfants". 

Version Semeur « elle ne pouvait pas avoir d’enfant ».

téléchargement

A– La Promesse

Voici comment Dieu se révèle à Abraham âgé de 99 ans : « Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre »(Gn17/1).

1- Gn 17/15 : changement de noms

2- Gn 17/16 : je la bénirai, et je te donnerai un fils d’elle ; je la bénirai, et elle deviendra des nations ; des rois des peuples sortiront d’elle. »

3- Abraham s’interroge mais Dieu reprend la même parole : « certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils et tu l’appelleras du nom d’Isaac » : Gn 19/19

Dieu est précis quand Il parle 

1- Gn 19/21 : « j’établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque de l’année prochaine ».

2- Gn 18/9-10 : « Je reviendrai vers toi à cette même époque ; et voici, Sara, ta femme, aura un fils ».

3- Gn 18/14 « Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette époque ; et Sara aura un fils ».

B– Les obstacles : les considérations humaines venant de l’ennemi

  • Elle était âgée de 90 ans : Gn 17/17 ; âge dépassé « son âge avancé : Hé11/11 ;  "Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge ; et Sara ne pouvait plus espérer d’avoir des enfants" : Gn 17/17. 
  • Le corps d’Abraham était : « son corps était usé, puisqu’il avait plus de 100ans et que Sarah n’était plus en état d’avoir des enfants » Rom 4/19.
  • « Elle avait depuis longtemps dépassée l’âge » Hébreux 11/11.
  • Abraham dit : « Naitrait-il un fils à un homme de 100ans ? Et Sarah âgée de 90 ans enfanterait-elle ? » Gn17/17.
  • Sarah : « Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs ? Mon seigneur aussi est vieux » Gen 18/12.

C-Attention : l’impatience produit la précipitation, les murmures, l’impression que Dieu t’a abandonné. Lorsque le temps nous semble trop long nous pouvons passer à côté du plan de Dieu. Mais Dieu sait pourquoi il le permet : (Josué 11/18,20).

  • La précipitation, parce que nous regardons la situation avec nos yeux charnelles : Nbres 13/28-33 (lire verset 33). On prend des décisions en voulant aider Dieu comme si Dieu avait besoin de notre aide pour accomplir sa volonté.
  • Exemple : Gn16/3-5, elle murmure elle qui fit la proposition à Abraham. 

 « Voici l’Eternel m’a rendu stérile ; viens, je te prie vers ma servante ; peut-être aurai-je par elle des enfants, Abraham la voix de Saraï ».

Verset 3 : « alors Saraï, femme d’Abram prie, Agar sa servante, et la donna pour femme à Abram son mari » et voilà maintenant sa réaction quand Agar devint enceinte versets 4-5.

D- Accomplissement de la promesse

1- Gn21/1-7 :

Verset 1 « l’Eternel se souvint de ce qu’il avait dit à Sara, et l’Eternel accomplit pour Sara ce qu’il avait promis » (voir Gn 17/16, 19 ; 18/10).

Verset 2 « Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils a Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. »

Verset 3 « Abraham donna le nom d’Isaac au fils  qui lui était né, que Sara lui avait enfanté. »

Verset 7 « elle ajouta : qui aurait dit à Abraham : Sara allaitera es enfants ? Cependant je lui ai enfanté un fils à la vieillesse. »

E- La bonne attitude : Confiance en Dieu c'est-à-dire à celui qui a fait la promesse. 

FOI DE SARA : Hé11/11 dit ceci, je cite : « grâce à sa foi, Sara, elle aussi, qui était stérile, fut rendue capable d’avoir un enfant, alors qu’elle en avait depuis longtemps dépassée l’âge; elle eut confiance dans la fidélité de celui qui le lui avait promis et crut qu’il tiendrait parole » (version Parole Vivante)

Elle qui était stérile fut capable d’avoir un enfant. Scientifiquement c’était impossible. Mais Dieu est le Dieu de la science « celui qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas »

ELISABETH comme Sara a eu un fils dans sa vieillesse : Luc1/36

Luc 1/5-7 : « ils étaient l’un et l’autre avancés en âge »

MARIE : Luc 1/26-38 « jeune fille vierge  qui a trouvé grâce devant le Seigneur.  "l’ange lui dit : tu deviendras enceinte " (versets 30-31) et sa question à l’ange « comment cela se fera-t-il, puisque je connais point d’homme ? » (Verset 34). La réponde l’ange : " le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du très haut te couvrira de son ombre " (verset 35).

Pourquoi lui faire confiance ?

  • Dieu :

1- 1Thes 5/24 : Dieu est fidèle ; Rom 4/19-21

2- Gn 18/13-14 : « y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel ? »

3- Nombres 23/19 ; Esaïe 46/9-11 ; Eph 3/20-21 ; Esaïe 55/6-11 ; Luc 1/37 ; Job 42/2-6. ESPERANCE : Lam 3/17-28. Za 4/6-10.

  • Jésus-Christ :

    Actes 10/40 ; Math 28/18 ; Math 11/27a : "Tout choses m’ont été données par le Père."   Eph 1/19-22a; Col 1/15-20.

Que le Seigneur fortifie votre foi à travers ce message!     

27 mai 2013

LA SANCTIFICATION

La sanctification est une exigence à laquelle doivent se soumettre les croyants (Hé 12/14). La sanctification est à la fois une œuvre divine et humaine : Ph 2/12-13. (BIBLE L.Segond)

images (3)Dans l’Ancien Testament, Dieu aspirait à la sanctification de son peuple qui devait vivre et mener une vie sainte, sanctifiée à l’écart du mode de vie des nations voisines. Israël devait être saint, différent et mis à part de tous les autres peuples afin d’appartenir à Dieu et à lui seul (2Rois 17/7-8). Le Nouveau Testament a les mêmes exigences (Jn17/15-16).

Dans le Nouveau Testament, la sanctification est présentée comme un acte définitif à travers lequel par la grâce de Dieu, le croyant est libéré de l’emprise de Satan sur lui. Ce qui implique une cassure nette d’avec le péché pour que le croyant vive pour Dieu. (Ro6/18)

Mais en même temps la sanctification est décrite comme le processus par lequel nous continuons à mettre à mort tout au long de notre vie, les mauvaises actions du corps (Ro8/1-17), un processus qui nous transforme progressivement à l’image de Christ (2Co3/18) qui nous fait croitre dans la grâce (2P3/18) et qui développe en nous un grand amour pour Dieu et nos semblables (1Jn4/7-8, 11 ; 20-21). C’est un processus de perfectionnement qui conduit le chrétien vers la stature parfaite de Jésus-Christ.

Elle est la résultante de plusieurs actions conjuguées :

  • La foi : Actes 26/18
  • L’union avec Jésus-Christ dans sa mort et sa résurrection : 1Co1/30
  • Le sang de Jésus-Christ : 1Jn1/7-9 ; Hé10/10
  • La Parole de Dieu : Jn 17/17
  • L’œuvre régénératrice et sanctifiante de l’Esprit dans leurs cœurs : 1Co6/11 ; Jér31/31-34).

Sanctifier : rendre saint, rendre pur (Parole Vivante); ConsacrerSéparer du monde; Etre mise à part du péché de sorte que nous puissions avoir une relation intime avec Dieu et le servir avec joie.

I- SEPARATION : Etre mise à part (2Co6/16-18)
• Se séparer moralement et spirituellement du péché et de tout ce qui est contraire à Jésus-Christ, à sa justice et à la Parole.
• S’approcher de Dieu dans une relation intime par la consécration, l’adoration et le service.
Dans ce double sens, la séparation aboutit à la relation dans laquelle Dieu devient notre Père céleste vivant en nous ; il est notre Dieu et nous devenons ses fils et ses filles : 2Co6/16-18.

Quelle est le but de la séparation ?
• Persévérer dans le salut : 1Tim4/16, Ap2/14-17                            

• Persévérer dans la foi : 1Tim1/19 ; 6/10, 20-21

• Persévérer dans la sainteté : 2Co7/1
• Se consacrer à Dieu : Jn17/14-21
• Vivre pleinement pour Dieu comme étant notre Seigneur et notre Père : Mt22/37.

Deux attitudes possibles : Acceptation de se mettre à part de tout ce qui est mauvais : Dieu nous récompensera en nous attirant près de lui. Nous connaitrons sa protection, sa bénédiction et ses soins paternels. Il sera notre consolateur, notre guide. Il nous amènera et chérira comme ses propres enfants : 2Co6/16-18.

Refus : perte de relation intime avec Dieu : 2Co6/16, d’un accueil favorable par le Père : 2Co6/17 et de nos droits en tant qu’enfants de Dieu : 2Co6/18.

Tout est lié dans la vie spirituelle comme tous les membres et tous les organes d’un corps. Théoriquement, ils peuvent être examinés séparément mais dans la réalité de leur fonctionnement, ils sont intimement reliés entre eux. Ainsi en est-il de la sanctification, elle est rattachée à la consécration et au degré de renoncement à lui-même auquel le chrétien est prêt.

II- LA SANCTICATION ET LA CONSECRATION

Définition (extrait du dictionnaire biblique) : La consécration est l’acte par lequel une personne ou un objet sont séparés pour le service et le culte de l’Éternel. Tout premier-né des hommes et des animaux était ainsi consacré à Dieu (Exode 13/1). Dans un sens plus immédiat, la tribu de Lévi et la famille d’Aaron étaient mises à part pour le sacerdoce (Exode 29/9) et tout le service du sanctuaire. (Lévitique 8/33 ; Nombres 3/12). Cette séparation pouvait affecter aussi des personnes (1Samuel 1/11 ; 7/1).

• Elle s’apprend, car elle n’est pas toujours instinctive, naturelle ou spontanée… parce que : « La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit… ».

La consécration : ce mot est parfois traduit par sanctification (c’est l’état de celui qui est saint, séparé d’avec le péché et consacré à Dieu), car il désigne la même qualité.

• Se consacrer : s’abandonner tout entier à la réalisation de quelque chose, employer tout son temps à quelque chose, au service de quelqu’un.

2.1 Se consacrer est une exigence indispensable.

Tout ce qui concerne la foi s'exprime en termes de consécration, en termes de vie livrée, de temps donné, de disponibilité dans le service, de biens mis à la disposition de l’œuvre de Dieu.

• La consécration consiste à être généreux envers Dieu et dévoué envers son œuvre à tous égards et à tous niveaux, sur la base de la vision que l’amour donne.
Galates 4/15 : « Qu’est devenu votre enthousiasme d’alors ? Car je l’atteste, si la chose avait été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. » (Parole vivante)
Romains 12/1 : Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.

2.2. Se consacrer à Dieu.
« Aucun roi ne s'était consacré à l'Éternel comme Joas » (2Rois 23/25).
Le disciple consacre toute sa personne à Dieu, esprit, âme et corps (1 Thessaloniciens 4/23).

2.3. Se consacrer à la Parole de Dieu.
Le principe qui a voulu que les apôtres restent prioritairement consacrés à la Parole de Dieu est applicable à tous (Actes 6/4). Tout disciple doit se consacrer à la connaissance et à la mise en pratique de la Parole de Dieu (Esdras 7/10).

2.4. Se consacrer à la prière.
Les nouveaux membres de l'Église se sont aussitôt mis à persévérer dans la prière (Actes 2/42). La prière n'est pas un exercice facultatif réservé à des moments perdus ou particulièrement difficiles. Ce doit être une habitude constante et régulière, dans l'Église et la vie privée.

2.5. Se consacrer à l'engagement dans l'Église.
L'Église ne peut subsister que par la consécration de ses membres qui la fréquentent avec assiduité et en soutiennent toutes les entreprises.

2.6. Se consacrer chacun à son service.
Nul ne peut être engagé dans toutes les activités de l'Église. Il faut s'y intéresser et se consacrer à celle pour laquelle l'Assemblée compte sur nous, tout en participant au programme général de la vie de la communauté (Romains 12/1-8 : chacun est consacré à son ministère).

2.7. Quelques Conséquences de l’absence de consécration.

• L'absence de consécration constitue un péché.
• L'absence de consécration expose au danger : Saül s'est trouvé en difficulté pour avoir refusé au Seigneur la part qui lui revenait.
• L'absence de consécration limite l'action de Dieu et empêche le réveil.
• L'absence de consécration devient source de souffrances, de litiges, de luttes et de combats intérieurs et avec les autres. Dans ce cas, la chair prévaut, revendique ses droits en insistant et s'exprime en priorité.

2.8. Les biens faits d'une vie livrée.

• La consécration permet au Saint Esprit de témoigner à l'esprit de l'homme qu'il est devenu enfant de Dieu par sa foi en Jésus-Christ. Elle facilite l'obtention de l'assurance de la vie éternelle et de la paix intérieure.
• La consécration permet la réception du Saint-Esprit, car celui qui est consacré a le désir de servir Dieu.
Cette disposition, sans constituer un mérite, favorise la vie de l'Esprit dans l'Église en général et chez le croyant en particulier.
• La consécration est la plus sûre garantie contre les assauts du diable. « Soumettez-vous à Dieu et résistez au diable. Il fuira loin de vous » (Jacques 4/1-4).
• La consécration à Dieu partagée par tous les croyants est la base de leur union. Elle est leur dénominateur commun, bien au-delà de toute considération par trop humaine ou simplement affective. La consécration rend l'Église efficace.

 

images (5)

 

 III- LA SANCTIFICATION ET LE RENONCEMENT

1Thes1/9 : l’abandon des idoles n’a de sens et de valeur que dans la mesure où c’est pour servir le Dieu vivant et vrai. Jamais le Seigneur n’a demandé à qui que ce soit de renoncer pour le plaisir de renoncer.

La sanctification est un renoncement en vue d’enrichissement spirituelle. Le renoncement n’est pas un but en lui-même. Si Dieu enlève c’est pour ajouter. Il dépouille du charnel pour revêtir du spirituel. Cette sanctification consiste à se dépouiller des œuvres de la chair pour revêtir Jésus-Christ car c’est lui qui est « notre sanctification » : 2Co5/4 ; Ga2/20.

 IV- 1Pierre 1/15-16

Etre saint : être pur; Sainteté : pureté absolue; Sanctifier  c’est rendre saint ; La sanctification est le processus qui opère cette action. La pureté consiste dans la mise à part de toute souillure et de tout péché.

1. La sainteté de Dieu : la sainteté est une des qualités fondamentale de Dieu : par conséquent, elle l’une des vertus indispensables à tout véritable croyant. La sainteté de Dieu se manifeste par : la haine du péché : De25/16, la pratique de ce qui est juste, vrai, pur : Ps5/5 ; Pr15/9 et la séparation d’avec le pécheur : Es59/1-2.

D’où la nécessité d’une expiation pour s’approcher de Dieu. Le péché doit être couvert et effacé sinon aucun homme ne peut s’approcher de Dieu. D’où la nécessité de la foi au sang de Jésus-Christ.

La sainteté de Dieu rend le salut indispensable pour pouvoir avoir accès à Dieu : sans pardon de ses péchés, l’homme ne peut rencontrer ce Dieu saint : Hé12/14 ; Luc1/75.

Le chrétien devient saint par l’appel et par la grâce suite à la réponse à la foi : Ro1/7 ; 1Co1/2. La Bible enseigne que seule la foi est nécessaire et suffisante pour accorder à l’homme qui est en Jésus-Christ le statut de saint.

2. L’action de la sanctification est opérée par le sang de Jésus-Christ. Dans ce cas la sanctification est un don (1P1/2). Il vient de ce que Jésus-Christ a acquis à la croix (1Co1/30).

3. « vous serez saints » (1P1/16), il y a une action instantanée accordée par la foi. Il y a une autre sanctification qui est progressive (2Co3/18). Sachons qu’il n’y a rien à ajouter dans l’œuvre de Jésus. Mais il faut dans la pratique, dans la réalité de sa condition, que le chrétien rejoigne de plus en plus sa position (2Co7/1).

Cette sanctification pratique et progressive nécessite conjointement la part de l’homme et celle de Dieu :

  • Dieu procure les moyens nécessaires à la sanctification. Ce sont le sang de Jésus, la Parole, le Saint-Esprit et la communion fraternelle.
  • L’homme en bénéficie en s’y soumettant : il croit, prie, obéit, fait ses efforts, se sépare de tout ce qui est dangereux et souillé, cultive les désirs de l’Esprit et accepte que la croix mette les désirs de la chair à mort (Jn17/17 ; Ro8/13).      

3. « Vous aussi soyez saint dans toute notre conduite » : tout comportement de la vie est concerné par la sanctification ou la sainteté. Tout homme est appelé à la sanctification  (1Th5/23).

  • L’esprit est le siège de perception spirituelle, surnaturelle du contact avec Dieu, de l’intelligence spirituelle.
  • L’âme permet à l’homme d’avoir conscience de lui-même, de sa volonté, de ses émotions et de ses sentiments.
  • Le corps par ses cinq sens permet d’avoir la conscience du monde physique et matériel.

a)    Les sentiments et les émotions sont appelés à être sanctifiés.

b)   Sanctification du corps : 1Thes 4/4 ; Tite2/3 ; Ro6/19, Ga5/13-26

La sanctification est une exigence divine indispensable au salut : Hé12/14 « sans elle, nul ne verra le Seigneur ».

Elle consiste à la base dans un don divin qui accorde à celui qui croit en Jésus la grâce du pardon des péchés et celle d’une mise à part pour Dieu.

Ensuite elle se manifeste dans un processus graduel et constant de purification pratique de cette manière le chrétien devient de plus en plus conforme et semblable à la sainteté divine. Mais cela n’est pas sans combats ni luttes. L’esprit lutte contre la chair et il s’y oppose afin que la chair ne fasse pas ce qu’elle veut. (Ga5/17)

 c)    Les manifestations de la chair sont à l’opposé du fruit de l’Esprit (Ga 5/19-21, 22) :

  • La chair combat le spirituel : Ga4/29
  • Elle s’oppose à la volonté de l’Esprit : Ro8/7
  • Elle provoque toutes convoitises : 1Jn2/16, 1P2/11
  • Elle allume des convoitises intérieures de toutes sortes : Jac1/14                      
  • Elle est incapable de se soumettre à Dieu : Ro8/7

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 4. Le processus de la victoire proposé par la Parole de Dieu 

Avoir le désir de triompher des œuvres de la chair et de leur source, la nature humaine : Ro7/24, c’est la raison du cri de l’Apôtre Paul.

4.1 La victoire sur la chair : Ro 8/4-9

Bien que le croyant demeure dans la grâce de Dieu et partage la victoire de Christ sur le péché et sur la mort (Ro8/2,3 : l’Apôtre, nous donne le secret de la victoire, qui nous affranchis de la loi du péché et de la mort à l’œuvre en nous = la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ. La loi de l’Esprit de vie, qui est la puissance du Saint-Esprit demeurant en nous). Le croyant est constamment assailli par diverses tentations ; il doit livrer une bataille quotidienne contre le péché. L’issue de la bataille dépend de la manière dont il accepte ce que Dieu lui offre pour lui permettre de triompher.

Dans Ga5/19-21, Paul explique les désirs de la chair. Il cite certains des péchés auxquels les galates pourraient succomber en s’appuyant sur leurs efforts personnels au lieu de se laisser conduire par l’Esprit. Cela nous concerne tous. L’Apôtre établit le fait que dans l’Evangile de la foi, nous sommes transformés par l’amour de Dieu et conduits par son Esprit de manière telle que nous pouvons parvenir à la vie de sainteté. Nous comprenons que chercher à être saint en s’appuyant sur ses propres efforts n’aboutit qu’à la défaite.

Quiconque s’efforce de livrer le combat par sa volonté propre, sa force ou ses

Efforts personnels est sur un terrain de défaite. Paul montre dans Romains 7/21-24, que nul ne peut se mesurer au principe du péché qui est à l’œuvre en nous. Ce passage est un avertissement pour tous ceux qui pense pouvoir vivre la vie chrétienne sans la puissance du Saint-Esprit.

Pourquoi ? Parce que notre nature humaine est plus forte que notre désir de plaire à Dieu.

Le croyant n’a nul besoin de vivre en proie à un sentiment de frustration ou de défaite. Il a reçu le pardon, et il a été libéré de la puissance du péché. Le Saint-Esprit est venu afin de le conduire sur le chemin de la sainteté. Mais acceptera-t-il ou refusera-t-il de se laisser diriger par l’Esprit. La responsabilité du chrétien qui désire vivre une vie de victoire c’est de marcher selon l’Esprit et non selon la chair.

Lorsque Paul parle de la guerre qui se livre entre la chair et l’Esprit, il ne fait allusion ni au corps physique ni à l’intelligence. Le conflit est dû à notre nature égoïste qui veut agir à sa guise. C’est de cette nature charnelle que l’on peut triompher en « marchant selon l’Esprit ».

  • Ro8/8-9 : Paul dit aux chrétiens de Rome : « qu’ils ne vivaient plus selon la chair mais selon l’Esprit ». ces chrétiens n’étaient plus dirigés par leur ancienne nature coupable mais par l’Esprit de Dieu qui habitait en eux afin de leur donner une vie nouvelle.
  • Que dit Paul au sujet de celui qui n’a pas le Saint-Esprit ? Il n’appartient pas à Christ. Le Saint-Esprit vient demeurer en tous ceux qui acceptent Jésus comme Sauveur et Seigneur. Le Saint-Esprit demeure en vous « marchez selon l’Esprit. »
  • Par quelle puissance le drogué peut-il être libéré de son désir insatiable pour la drogue ? l’ivrogne de sa passion pour la boisson ? le perverti sexuel de sa débauche, la délivrance de tout désir malsain ? La puissance du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit donne la force qui permet de résister aux tentations de la chair. La victoire sur la chair vient du Saint-Esprit.

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 4.2 Le Secret de la victoire sur le péché : Ga5/16-18

Verset 16 : l’Apôtre Paul leur demande de « marcher selon l’Esprit », et au verset 18 « si vous êtes conduit par l’Esprit ». Ces deux phrases sont similaires. Chacune de ces deux phrases parle de l’autorité exercée par le Saint-Esprit dans la vie du chrétien. Le baptême du Saint-Esprit est une étape importante car, à ce moment-là, le croyant est soumis à l’autorité de l’Esprit d’une façon toute particulière. Il ne s’agit pas cependant que d’une étape, Paul dans ces versets, nous parle d’une marche.

Or une marche, c’est une suite de pas, lorsque nous avons été baptisés du Saint-Esprit, en s’abandonnant à la souveraineté du Saint-Esprit, elle doit continuer à permettre au Saint-Esprit d’agir comme il l’entend. C’est ainsi que nous marchons dans l’Esprit ou par l’Esprit en étant guidés et fortifiés par sa puissance en nous.

Ga5/17 : évoque la lutte qui se produit dans la vie de tout chrétien. Il s’agit d’un conflit entre l’Esprit et la chair ou la nature humaine. Les deux sont continuellement opposés l’un à l’autre. Car la nature humaine est vulnérable à l’égard de la puissance du péché.

Qui décide de l’issue de la bataille ? C’est nous, qui choisissons de quel côté nous pencherons : celui de l’Esprit ou celui de la chair. Nous sommes tous sensibles aux désirs de la chair. Nous devons également apprendre à être sensibles à ceux de l’Esprit. Le grand problème (soucis) dans la vie chrétienne, c’est notre nature humaine. Ce sont nos désirs propres.

Ga5/17 : le danger consiste à se laisser dominer par la chair. Mais le Seigneur nous a donné son Saint-Esprit qui est là pour nous venir en aide. Si nous nous soumettons à lui, si nous remettons chaque situation entre ses mains. Nous n’aurions pas à satisfaire continuellement les désirs coupables et remplis d’égoïsme de notre nature humaine déchue.

Deux choses dont nous sommons libérés lorsque nous marchons selon l’Esprit :

  • R8/1-5 : la loi di péché et de la mort ou du pouvoir des désirs de la chair.
  • Libérés à l’égard de la loi.
  • L’expression « conduit par l’Esprit » signifie que nous devions être sensibles à ses désirs tout en suivant les directions qu’il nous donne.
  • Que signifie l’expression « marcher dans l’Esprit ou par l’Esprit » C’est se soumettre continuellement au Saint-Esprit, être sensible à son action et se laisser conduire par lui.
  • Quel sens donner à la vie selon l’Esprit ? Le Saint-Esprit demeure dans la vie de tous ceux qui sont d’authentiques chrétiens, et qu’il accorde une vie victorieuse     à ceux qui veulent bien suivre ses instructions.
  • Quel aspect de l’œuvre du Saint-Esprit dont Paul fait allusion en parlant de « marcher selon l’Esprit et d’être conduit par l’Esprit » : le contrôle habituel du Saint-Esprit dans la vie du croyant.

Il est vrai que tout croyant possède le Saint-Esprit vivant en lui (Ro8/9), il est vrai aussi que tous ne se laissent pas conduire par lui. En d’autres termes, « ils ne marchent pas selon l’Esprit ». Leur vie ne manifeste guère le fruit de l’Esprit.

N’avez-vous jamais eu l’impression que vous n’avancez plus dans la vie spirituelle, ou même que vous voulez reculer ? Sentez-vous la nécessité d’être dirigé de façon précise par Le Saint-Esprit au sujet d’un souci particulier ?

 

4.3 Le triomphe de la vie dans l’Esprit : Ga5/22-26, Liste du fruit de l’Esprit.

Les œuvres de la chair, dont il est question dans ce passage sont le résultat d’un choix ou d’un acte de la volonté. Par contre le fruit de l’Esprit n’est pas le produit d’une volonté, d’un choix ou des efforts de l’homme. C’est le résultat naturel de la présence du Saint-Esprit dans la vie de celui qui permet à ce dernier d’agir comme il l’entend.

Le mot fruit suggère l’idée que les qualités spirituelles énumérées sont le produit spontané de l’Esprit de Christ qui demeure dans la vie du chrétien. Ce fruit n’est pas une chose que les hommes peuvent produire ou fabriquer. Il apparait comme étant l’expression normale de la vie de l’Esprit, de cette vie abondante donnée par Jésus.

  • attitude de l’Esprit chez le chrétien : amour, joie, paix
  • attitude à l’égard des autres : patience, bonté, bienveillance
  • principes directeurs de notre conduite : fidélité, douceur, maitrise de soi.
  • Qu’est-ce qui permet au fruit de l’Esprit de se manifester dans la vie du croyant ? la présence du Saint-Esprit.
  • Gal5/24 : Qu’a fait le chrétien pour être libéré du joug de la loi et pour devenir capable de produire le fruit de l’Esprit? Il a crucifié la chair.

Ga5/24 : Le croyant a reçu une vie nouvelle du Saint-Esprit. En Christ, nous avons la possibilité de vivre une vie sainte. C’est la présence du Saint-Esprit en nous qui le permet. Paul dit : ‘’ puisque les ressources divines sont à votre disposition, sachez vous en servir ! Comptez sur le Saint-Esprit qui vous donnera la force de vivre une vie à l’image de Christ. Abandonnez-vous à lui par la foi, et permettez-lui de diriger votre conduite. « Marchez selon l’Esprit »’’

  • Quelle est la source de cette force qui est donnée au croyant et qui lui permet de vivre une vie sainte ? Le Saint-Esprit.
  • Comment le croyant peut-il se servir de cette puissance pour être aidé ? Il doit compter sur le Saint-Esprit et se laisser guider par lui. Il doit s’abandonner à lui.

4.4 La victoire par l’Esprit de vie : Ro8/1-13

Le secret d’une vie de victorieuse est la vie dans l’Esprit. Le Saint-Esprit vient installer sa demeure en nous, afin de nous mettre à part et de nous conduire vers la sainteté. Le Saint-Esprit est venu afin de conduire le croyant sur le chemin de la sainteté. Que fait le Saint-Esprit ?

  • Ro8/4-5 : il nous aide à marcher selon la justice et à penser comme il convient. Il nous enseigne les valeurs spirituelles.
  • Ro8/9 : il habite en ceux qui appartiennent à Christ.
  • Ro8/14 : Il conduit les enfants de Dieu.
  • Ro14/17 : il accorde justice, paix et joie à ceux qui font partie du Royaume de Dieu.
  • Ro9/1 : il s’adresse à nous par l’intermédiaire de notre conscience. C’est pourquoi notre conscience doit être sanctifiée.
  • Ro15/16 : il sanctifie ou rend saint.

 PRIERE : 

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  • demander à Dieu une vie de victoire dans l’Esprit.
  • Prier pour ceux qui ont besoin d’être conduits ou doivent apprendre à suivre ses directives.

 

 

 

 

16 mai 2013

LA SEXUALITE, UN FREIN OU UN MOYEN DE STABILITE DU COUPLE

    I.  LA SEXUALITE DANS LE CADRE DU MARIAGE

Au commencement Dieu a ordonné le mariage comme étant la première institution. Mais qu’est-ce que le mariage ? C’est l’union de deux êtres désormais liés l’un envers l’autre légalement moralement pour la vie. C’est une forme d’existence résultant d’un choix et entrant dans la volonté de Dieu. Dieu a placé la sexualité à l’intérieur du mariage et non à l’extérieur.

  • Qu’en est-il des fiançailles ?

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C’est un temps de préparation, une approche progressive pour mieux se connaitre mais aussi un temps de vigilance et de maitrise de soi, afin d’éviter les pièges de la sexualité facile. Un jeune homme et une jeune fille qui se fiançaient ne se connaissaient qu’après que le mariage eût été célébré (Esaïe 62/5) c’était la loi en Israël (Deut.22/20) à plus forte raison pour les chrétiens (1Thes.4/3-5)

  • Les relations sexuelles avant ou hors mariage ?

C’est de l’inconduite (l’impudicité), la fornication est souvent le terme utilisé par la Bible. La Parole de Dieu invite chacun à se conserver pur.

Il est clair que dès le commencement la sexualité a fait partie de la nature humaine et Dieu a attaché le plaisir à l’acte sexuel. Il a défini la sexualité des êtres humains dans Genèse 2/24 « l’homme s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair. » : la sexualité n’est pas une invention humaine. Elle fait partie de l’ensemble des facultés que Dieu a données au couple qu’il a créé.

‘’ Il les créa homme et femme’’ (version Parole Vivante). ‘’Mâle et femelle’’ (version Darby).

(Genèse 2/18) « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » « c’est pourquoi Dieu forma une femme » (Genèse 2/22) et c’est aussi la raison pour laquelle « l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2/24). Ils deviendront une unité physique, spirituelle, affective et intellectuelle.

La première relation sexuelle Adam et Eve est relatée dans une phrase courte « l’homme s’unit avec Eve, sa femme, elle devient enceinte et donna naissance à Caïn » (Genèse 4/1 version Semeur).

La Bible Louis Segond emploie une expression que nous retrouvons à chaque fois qu’il s’agit des relations sexuelles : « Adam connut Eve, sa femme ».

La sexualité dans le cadre du mariage devrait être une expérience voluptueuse.  C’est un don de Dieu excellent qu’il faut célébrer. C’est avec joie que nous pouvons répondre aux conseils du livre des Proverbes « Sois en tout temps enivré de ses charmes » (Cantique des Cantiques 5/19).

    II. POURQUOI DIEU A-T-IL CREE LA SEXUALITE ?

C’est pour trois raisons :

1)     Pour multiplier la race humaine.

2)     Pour manifester à son plus haut niveau point le vrai amour dans le mariage.

3)     Pour exprimer l’unité entre l’homme et la femme (Genèse 2/24).

La sexualité n’est pas limitée à la seule procréation (procréer c’est-à -dire continuer la création de Dieu quel privilège). Oui bien sûr, Dieu a dit : « Soyez féconds, multipliez » (Genèse 1/28) mais ce n’est pas tout. Sachons que le sexe n’est pas quelque chose en plus, dans le mariage. Il est au cœur du mariage. Il est le partage de tout ce que vous êtes, avec l’autre.

Le Cantique des Cantiques, cet exquis poème d’amour, décrit ce merveilleux cadeau, à la fois romantique et sexuel créé pour le mariage. Le désir sexuel est donné par Dieu et inné en chacun de nous quoiqu’expérimenté différemment pour chacun. Quand Dieu a créé la sexualité, il vit que c’était bon, et même très bon.

Le mariage est une décision de servir l’autre dans le lit tout autant qu’en dehors du lit. C’est une responsabilité privilégiée. Quand un couple ressent un fort désir sexuel, quelle joie de l’exprimer physiquement, en liberté totale, sans culpabilité ou honte.

Revenons au livre des Cantique des Cantiques, véritable hymne à l’amour, les conjoints sont invités à prendre plaisir l’un envers l’autre, à jouir de l’être aimé. Le chapitre 4 et ceux qui suivent exaltent les relations conjugales. Salomon en parle comme d’une bénédiction. Il atteste sans détour la sainteté et la magnificence de l’amour qui unit un homme et une femme dans l’acte conjugal.

Dans le Nouveau Testament, l’Apôtre Paul aborde le thème dans 1Co7/2-5. Ici le plaisir loin d’être à bannir est le ciment même du couple. 

Les relations sexuelles sont morales et nécessaires tant qu’elles ont lieu dans le mariage. Elles font partie intégrante de la vie de l’homme et de la femme. Paul encourage les conjoints à prendre soins de leur couple, à cultiver une vie sexuelle épanouie sans se priver l’un et l’autre sinon pour vaquer à la prière et revenir ensemble c’est le meilleur moyen d’éviter l’adultère (Hébreux 4/13).

La sexualité dans le couple est une création divine, bonne et bénie par Dieu. La fonction créatrice s’y inscrit naturellement mais n’est pas le but ultime c’est avant tout pour le bonheur du couple qu’elle a été donnée à la femme et à l’homme. Plus encore, ils ont tous deux été créés avec des désirs, la sexualité étant une composante essentielle de la vie de l’homme.

Dieu encourage la femme et l’homme à aimer sans réserve : Genèse 2/24 « c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair. » 1Corinthiens 7/2 : « Toutefois, pour éviter la débauche, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari.» et Cantique des Cantiques 4/9-12.

Quand dans un couple, il y a vraiment cet amour exprimé par des vraies relations sexuelles saines et belles. C’est une façon d’unir un couple de tel sorte que personne ni rien ne pourra les détruire, les désunir et les déstabiliser.

Les relations sexuelles, c’est une façon de renforcer l’amour d’un couple et le rendre plus fort. Lorsqu’il y a dans le couple un amour vraiment très profond qui pourra venir les séparer et diviser.

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 III. LA SEXUALITE DU COUPLE DOIT ETRE L’EXPRESSION DE L’AMOUR

L’amour conjugal exprime toute sa grandeur et sa noblesse dans l’exemple de l’amour de Jésus-Christ et l’église dans Eph.5. C’est cet amour qui va définir l’épanouissement du mariage dans tous ces éléments, donc aussi celui de la sexualité du couple.

  •  L’amour c’est quoi ? L’attirance physique ou le coup de foudre ?

Nous savons bien que l’amour vrai est un sentiment profond durable, qui ne se limite pas à la relation physique, mais qui implique tout l’être : aimer de tout son cœur, toute sa force, de toute son âme, de toute sa pensée est également applicable pour l’amour du couple chrétien.

C’est cet amour, décrit en 1Co13, qui est fort comme la mort (Cantique des Cantiques 8/6). 1Corthiens13/7 « aimer c’est faire confiance à l’autre et attendre le meilleur de lui, c’est espérer sans faillir, sans jamais abandonner c’est savoir tout porter, tout surmonter » (Parole vivante).

 IV. L’EPANOUISSEMENT DU COUPLE PASSE AUSSI PAR LA SEXUALITE 

C’est dans l’intimité physique des époux qu’ils deviennent ‘’une seule chair’’ dans l’acte conjugal et dans les enfants qu’ils engendrent, que réside la stabilité de la société humaine. Dieu le savait, lui qui a donné, en même temps que la sexualité, son mode d’emploi à la vie conjugale.

La Bible affirme le caractère noble et sacré du sexe dans le mariage à de nombreuses reprises comme dans  Hébreux 4/13. Nous avons vu que Dieu n’a pas créé la sexualité seulement pour la procréation. Car il ya davantage de passages bibliques qui font allusion à l’amour sexuel en tant que moyen de joie et d’union  pour le couple qu’en tant que moyen de procréation (comme par exemple ce grand poème d’amour qu’est le Cantique des Cantiques).

Si le plaisir masculin est indispensable à la procréation pour des raisons évidentes, le plaisir féminin, lui, n’est pas nécessaire et a été donné pour le bonheur des époux et la stabilité du couple. Mais il doit être cultivé.

De nombreux jeunes mariés découvrent ensemble et tous seuls, portés par l’élan de l’amour qui les anime et les attire l’un vers l’autre, ce que peut faire plaisir à leur conjoint. D’autres auront besoin de quelques conseils ou de quelques lectures pour les aider.

Trois autres choses sont essentielles dans la réussite de la vie du couple sur les plans physique et sentimental : la communication verbale (basée sur le dialogue), mais aussi la communication gestuelle et émotionnelle que suppose l’abandon complet de l’un à l’autre « mon bien aimé est à moi et je suis à toi » (Cantiques des Cantiques 2/16).

La connaissance mutuelle, que résulte d’une bonne communication : connaissance des différences physiques et psychologiques entre l’homme et la femme. La connaissance de l’autre en tant que personne aimée. C’est pour cela que la Bible utilise le verbe ‘’connaître’’ pour désigner l’union sexuelle : « Adam connut Eve et elle enfanta. »

Pourquoi se connaître mutuellement ?  Parce que les hommes et les femmes sont très différents. Mais cette différence est encore plus remarquable dans la sexualité tandis que les femmes sont attentives au contexte, à la situation et à l’environnement, les hommes eux, sont davantage sensibles aux aspects purement physiques. Ainsi, les besoins, les envies et les bases de l’épanouissement sont différents pour chacun d’entre eux d’où la nécessité de connaître son conjoint.

Enfin la réussite de la vie du couple implique une parfaite communion en Dieu et une vie spirituelle commune des époux (prière, lecture biblique, témoignage, engagement dans l’église). L ‘enquête publiée dans le livre «l’Acte Conjugal » effectué aux U.S.A, montre que les époux chrétiens engagés connaissent en général un degré de satisfaction sexuelle supérieure à la moyenne. « Aimer, ce n’est pas seulement se regarder l’un l’autre, c’est aussi regarder ensemble dans la même direction » (A.de St Exupéry).

Si la sexualité n’est pas l’aspect le plus important pour être heureux en couple, il a tout de même un rôle non négligeable. Une sexualité épanouie reste une excellente base pour être un couple en harmonie. Pour que votre conjoint soit épanoui sexuellement, il a besoin de sentir une réelle proximité, complicité mais surtout se sentir en confiance.

Les problèmes rencontrés dans les relations sexuelles du couple peuvent être un frein à l’épanouissement.

Ces problèmes révèlent souvent d’une difficulté relationnelle : communication inexistante, on ne se parle pas ou peu, incompréhension, mécontentement du conjoint, tabous culturels ou religieux, blocages psychologiques, absence ou manque de tendresse, égoïsme dans la recherche du plaisir ou de ses satisfactions personnelles, peurs, craintes parfois de santé, fatigue, surmenage professionnelle.

Un autre problème ou plutôt des questions souvent sans réponse satisfaction de la sexualité du couple, relèvent de la pratique des relations sexuelles, ce qui est bien ou mal, permis ou pas.  (Extrait du livre du Pasteur Richard Foster : "L’argent, la sexualité et le pouvoir").

CONCLUSION

Tout au long de notre message, nous nous sommes appesanties sur la sexualité dans le cadre du mariage. Nous retiendrons que la jeune fille doit se préserver atteindre le mariage. La sexualité est un moyen d’épanouissement du couple. Elle n’a pas été créée seulement pour la reproduction de la race humaine. C’est une expression forte de l’amour de l’un envers l’autre dans le couple. Elle solidifie le couple en témoignant de leur unité.

Que le Seigneur vous bénisse tous ! Amen !

 

 

 

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16 mai 2013

TEMOIGNAGE

I – Conversion

Je suis Christine ANGOE, mariée, un enfant.

Issue d’une famille catholique, j’ai rencontré le Seigneur Jésus-Christ en septembre 1985 au cours d’une réunion d’évangélisation, pendant mes études universitaires à Libreville au Gabon.

J'ai été convaincue de péchés par le Saint-Esprit. Je me suis repentie et j'ai obtenu le pardon de mes péchés. Je suis donc née de nouveau. Jésus a transformé ma vie.

Cette rencontre a bouleversé et changé ma vie à jamais. En Lui, j'ai reçu une espérance vivante, la paix du cœur et la conviction qu'un jour je serai auprès de Lui. Je suis baptisée d’eau et du Saint-Esprit.

 II – Ministère

C’est dès ma conversion que le Seigneur a mis dans mon cœur de le servir. Lorsque j’ai déclaré mon appel, il n’existait aucune structure dans les ADG  permettant à une femme d’être au service du Seigneur. Le développement de l’œuvre de Dieu a permis la mise en place des structures et des reformes qui m’ont conduit à servir le Seigneur pleinement comme il l’avait programmé pour moi.

Dieu est fidèle, « Esaïe 46/10-11 : j’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accomplit ; je dis : mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté. C’est moi qui appelle de l’orient un oiseau de proie, d’une terre lointaine un homme pour accomplir mes destins, je l’ai dit, et je le réaliserai ; je l’ai conçu et je l’exécuterai».

Le temps s’est écoulé, j’ai trouvé du travail au Ministère de la Planification dans le cadre d’un Projet d’Assistance Technique entre la Banque Mondiale et le Gabon, comme Administratrice Adjointe en 1992.

A la fin du Projet en 1995, j’ai décliné l’offre d’un poste budgétaire me permettant d’obtenir le statut de fonctionnaire (l’intégration à la Fonction Publique) pour me mettre au service du Seigneur.

Le parcours du ministère

J’ai commencé comme Secrétaire de l’Apôtre Jude Benjamin N’GOUWA (devenu en 1993 Président des AD Gabon) tout en étant dans l’intercession, l’encadrement des âmes (visites et entretiens), les voyages missionnaires (le premier a été effectué à Nairobi au Kenya pour représenter les femmes à la Conférence Pana africaine des Femmes Evangéliques en 1989), Ecole du Dimanche, etc.

 a) Formation

En dehors de cette formation pratique sur le terrain, j’ai été envoyée par l’église à l’Institut de Théologie Biblique des Assemblées de Dieu de France à Léognan (Bordeaux) pour deux ans (1997-1999). Ce qui a fait de moi, la première femme à avoir été envoyée en formation dans l’histoire des Assemblées de Dieu du Gabon (AD Gabon).

 b) La reconnaissance pour le ministère (1Sam 3/19-20)

Après la formation théologique, j’ai été établie responsable du groupe d’Evangélisation « Femmes en mission » au niveau de l’église locale et ensuite reconnue Servante du Seigneur par les AD Gabon.

 c) Quelles ont été mes activités après la formation?

En dehors du Secrétariat, l’Intercession, l’Encadreur des âmes (visites et entretiens) et Voyages missionnaires nationales et internationales avec Apôtre Jude Benjamin N’GOUWA,  Département des Femmes Chrétiennes des AD Gabon (DEFCAD) et  l’Association SERVIR (A.SER) ; 

  • Animer des séminaires, Invitée comme oratrice dans les conférences et par les autres églises ;
  •  Evangélisation avec le groupe « Femmes en mission » et dans le cadre de DEFCAD/ASER à l’église, les lieux publics, les quartiers, etc.
  • Gestion des finances et des biens de l’église locale en tant que Diaconesse (élue en 1995) ; et au niveau national, en tant que Trésorière Générale Adjointe en 2000, dont première femme membre du Bureau Na tional des AD Gabon.
  • En juillet 2005 lors de la mise en place du Département des Femmes Chrétiennes des AD Gabon, j’ai été nommée 1èreDirectrice Nationale Adjointe et  1ère Vice-présidente de l’association SERVIR « A. SER ».

 d) Vous pouviez vous demander comment j’ai pu travailler ainsi?

La Consécration totale entre les mains du Seigneur et surtout JESUS-CHRIST AU CENTRE DE LA CONSECRATION ;

-  L’Engagement dans le service, la fidélité, l’attachement indéfectible au Seigneur, la disponibilité, la pugnacité au travail, l’humilité ;

-  Une vie continuelle dans le jeûne et la prière, la méditation de la parole de Dieu ;

-  Savoir reconnaitre les dons et les talents des autres, Savoir déléguer (la délégation de pouvoir), à cet effet l’Apôtre Jude Benjamin N’GOUWA m’a beaucoup formé dans ce domaine.

-  Enfin, parce que Dieu m’a donné un merveilleux époux, Robert ANGOE E. qui m’a toujours soutenue dans le ministère par sa présence, ses conseils et ses prières. Car mon mari est homme de prière. C’est ce que j’avais demandé à Dieu.

e) Arrivée en France

Je suis venue en France rejoindre ma famille. Nous sommes membres de l’Eglise de la Métropole Lilloise (Roubaix) ;

Je suis aussi missionnaire et membre du Conseil Pastoral de la Mission d’Evangélisation et de Formation (MIEF) ouverte par l’Apôtre Jude Benjamin N’GOUWA à Châlons-en-Champagne (Champagne Ardennes).

Je continue donc à servir le Seigneur en France. A Lui soit la gloire !

 

 

 

 

23 janvier 2013

MEILLEURS VOEUX 2013!

Paix et grâces de la part de notre Seigneur JESUS-CHRIST tout le long de cette année 2013!

2013

25 décembre 2012

JOYEUX NOËL




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Noël, c'est le bonheur, les surprises, la douceur, les gourmandises, les cadeaux,...
Mais c'est surtout le moment de penser aux personnes qui nous sont chères.

le plus beau cadeau c'est Jésus-ChristJoyeux Noël !




19 décembre 2012

NEHEMIE


Thème du livre : Reconstruction de la muraille de Jérusalem

  

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Le livre se situe au moment où les Juifs exilés en captivité à Babylone et en Perse ont reçu la permission de retourner dans leurs pays. Esdras décrits les évènements dans deux premiers retours. Néhémie, le troisième retour. Le livre d'Esdras est centré par la reconstruction du temple, celui de Néhémie, par la reconstruction de la muraille de Jérusalem. Les deux livres soulignent l'impacte du rétablissement spirituel et d'un engagement envers Dieu et sa Parole.

 Néhémie était au service du Roi Artaxerxés premier (Roi de Perse) en tant qu'échanson (Né 1/11b), lorsqu'il apprit que les exilés qui avaient quitté Babylone et la Perse pour retourner en Palestine, se heurtaient à de gros problèmes et que la muraille de Jérusalem était encore en ruine. Il se mit à prier et le Roi l'autorisa à se rendre à Jérusalem pour y occuper la fonction de Gouverneur et à reconstruire la muraille de la ville. Il était leader inspiré. Il réussit à rallier ses compatriotes et à achever la reconstruction en 52 jours. Malgré la vague opposition incessante. Esdras, le sacrificateur l'aida à promouvoir le réveil spirituel et les reformes au sein des Israélites de retour au pays.

 1 – description de la situation des juifs à cette période :

 - Les Juifs étaient en exil (captivité) à Babylone et en Perse.

- Néhémie se trouvait à Suse dans la Capitale de Perse (Né1/1) : il était au service du Roi Artaxerxés, Roi de Perse en tant qu'échanson (Né1/11b). Il apprit que les exilés qui avaient quitté la Babylone et la perse pour retourner en Palestine, se heurtaient à de gros problèmes et que la muraille de Jérusalem était encor en ruine. "Comble du malheur et de l'opprobre" et "Les murailles de Jérusalem sont en ruine et ses portes sont consumées par le feu" (Né 1/2–3). Les Juifs étaient dans une grande désolation, ils étaient découragés, désespérés, et sans espoir d'un jour meilleur.

 Juges 4 : 6 – 8 : parole de désolation, grande détresse.

1 Sam. 7/2 : toute la maison d'Israël poussait de gémissements.
Juges 6/1 – 6 : Israël fut très malheureux à cause de Madian.
1 Sam 7/7 : Israël eut peur des philistins.
1 Sam. 7/14 : les philistins leurs avaient tout pris.
Les exemples sont multiples dans la Bible.

 2 – Que fit Néhémie fasse à cette situation ? Chapitre 1/4 dit : "Lorsque j'entendis ces choses, je m'assis, je pleurai et je fus plusieurs jours dans la désolation".

Il était accablé d'un lourd fardeau pour son peuple et l'œuvre de Dieu. La tristesse de Néhémie était profonde, sa douleur (son chagrin) était visible sur son visage. (Né 2/1, 2).

a) Prise de conscience. Il n'est pas resté insensible face à cette situation de ses frères.

b) Néhémie s'est tourné vers Dieu et non vers les hommes. La Bible dit : "Malheur à celui qui se confie à l'homme. "Né 1/ 4b "Je jeûnai et je priai devant le Dieu des cieux." et le Ps. 34/6–7 dit : "Quand on tourne vers lui le regard, le visage ne se couvre pas de honte. Quand un malheureux crie, l'Eternel l'entend et il le sauve de toutes ses détresses." Enfin, Jér 33/3 et Phil 4/6, 7.

c) Il s’est adressé à Dieu pour obtenir la faveur du Roi (1/11). Néhémie a prié Dieu pour obtenir la faveur du Roi pour les juifs, avant d’exposer son problème au Roi.

d) Néhémie était toujours au service du Roi (Né 2/1).

e) Pendant qu’il expose la situation au Roi, il prie (« je priai le Dieu des cieux : Né 2/4). Il invoque spontanément le Seigneur. Il fait monter une prière silencieuse avant de répondre au Roi. La prière était son premier réflexe.

f) La bonne main de son Dieu était sur lui (Né 2/8).

Néhémie a obtenu la faveur du Roi. Ce dernier décida de le laisser partir à Jérusalem pour accomplir l’œuvre à laquelle le Seigneur l’a appelé. 

3) Le Seigneur avait mis quelque chose dans le coeur de Néhémie "ce que le Seigneur m'avait mis au coeur de faire pour Jérusalem" (2/12).  Il devait compter sur ses propres ressources "Il n'y avait avec moi d'autre bête de somme que ma propre monture" (2/12) et le Seigneur. C'est pour cela qu'il se tournait par la prière vers le Seigneur. C'est dans cette communion avec Dieu qu'il puisait ses ressources pour accomplir ce que le Seigneur avait mis dans son coeur malgré l'opposition de l'ennemi. Cet attachement et cette confiance en celui qui avait mis à coeur d'entreprendre cet ouvrage était primordial et nécessaire pour la réussite. il fallait  donc être en communion permanente avec lui, lui faire confiance et s'appuyer sur lui pour faire face à l'opposition de l'ennemi. Seul, le Seigneur pouvait révéler à Néhémie les stratégies à mettre en place pour contrer les plans de l'ennemi, faire avancer et achever la reconstruction de la muraille. C'est le but que le Seigneur voulait atteindre avec lui.

4) Néhémie ne se contente pas seulement des nouvelles données par Hanani, l'un de ses parents venu de Jérusalem (Né 1/1-3). Mais trois jours après son arrivée à Jérusalem, il fit une tournée générale d'inspection nocture et dans la discrétion pour s'enquérir lui-même de l'état de la situation de la ville et de ceux qui ont survécu à la captivité.  "Je sortis de nuit...considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ses portes consumées par le feu...il n'y avait point de place par où pût passer la bête qui était sous moi" "Les magistrats ignoraient où j'étais allé, et ce que je faisais...je n'avais rien dit..." (Né 2/12-16).

5) C'est après cela que Néhémie dit aux chefs juifs  "Je leur dit alors " (Né 2/17). C'est-à-dire après avoir fait un travail préliminaire et personnel en amont, convaincu maintenant de la mission que le Seigneur lui a confié d'accomplir qu'il décida de leur dire l'objet de sa présence à Jérusalem. Il était convaincu par deux choses :

- C'est Dieu qui lui a mis à coeur d'entreprendre la reconstruction de la muraille (Né 2/12)

- La ville était en ruine, les portes étaient consumées par le feu et qu'ils étaient dans une situation humiliante (Né 2/17)

Voici le contenu de son compte rendu aux chefs juifs (Né 2/17-18) : la présentation de la situation de Jérusalem, comment la bonne main de Dieu était sur lui et les paroles du Roi.

Le peuple prit la décision de se lever : "Levons-nous et bâtissons! et ils fortifièrent dans cette bonne résolution." (Né 2/18). Le peuple s’est engagé parce qu’il a compris qu’il fallait se lever c'est-à-dire se mettre en activité, sortir de la situation dans laquelle il se trouve. Il était assis dans la désolation, dans l’opprobre et dans les ruines. Le peuple devait se lever pourquoi ? Bâtir : "Levons-nous et bâtissons" (Né 2/18); mais avec quoi bâtir ? Il fallait bâtir avec quels matériaux ? Spirituels, mais comment?

C'est l'appel de Dieu est pour chacun de nous aujourd'hui! Que le Seigneur vous bénisse abondamment! 

 

 

 

 

20 octobre 2012

LA FOI PAR LE PASTEUR ROBICHAUD

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Amour de Dieu
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